Nouvelle-Zélande
Présentation
L’histoire du vin en Nouvelle-Zélande est plutôt courte, voire très courte par rapport au reste du monde. Il faut attendre le 19ème siècle pour voir les premières vignes cultivées dans les jardins des colons anglais installés en Nouvelle-Zélande. A la signature du Traité de Waitangi en 1840, le premier vin néo-zélandais est mis en bouteille.
1819, DATE DES PREMIÈRES VIGNES EN NOUVELLE-ZÉLANDE
Samuel Marsden, un missionnaire anglican, a été le premier à décrire dans son journal, le 25 septembre 1819, les vignes de la région de Bay of Islands. Il pressentait alors que « la Nouvelle-Zélande promet d’être une terre favorable pour la production de vin ». On estime que Samuel Marsden a planté sur le terrain de la nouvelle église missionnaire de Kerikeri une centaine de variété de raisins qu’il aurait ramené de Sydney. Bien que son projet ait échoué, le flair de Samuel Marsden il y a 200 ans, sur le potentiel de la Nouvelle-Zélande pour produire du vin, était juste. Avant 1840, l’écossais James Busby devient le premier vigneron produisant du vin à partir des vignes plantées en 1833 à Waitangi. Quand l’exploreur français, Dumont d’Urville rend visite à Busby à Waitangi, il a l’occasion de déguster « un vin blanc léger, très pétillant, et délicieux. »
1839, « MISSION ESTATE », PREMIER VIGNOBLE DE NOUVELLE-ZÉLANDE : En 1839, la communauté des frères maristes (communauté religieuse catholique) produisait du vin dans leur vignoble de Whangaroa, pour les usages des services religieux. Quand la communauté se déplaça dans la région de Hawke’s Bay, elle fonda « Mission Estate », connu aujourd’hui comme le plus ancien vignoble de Nouvelle-Zélande. Malgré les efforts de nombreux prêtres et paysans de la région de Hawke’s Bay pour poursuivre le travail de Busby, les maladies telles que l’oïdium, les pucerons phylloxéra et quelques fanatiques prohibitionnistes détruiront les prémices de l’industrie viticole.
Dans les années 20 et années 30, on observe une croissance lente du secteur viticole. Il faut attendre la deuxième guerre mondiale pour que l’industrie explose. Le secteur se structure et se développe dans les années 50 et 60 grâce à une augmentation des licences accordées par le gouvernement, autorisant les commerçants et les restaurateurs à vendre du vin. Les années 60 et 70 sont fortement marquées par les investissements massifs des entreprises étrangères, australiennes et américaines notamment. Cette période se caractérise également par une nette amélioration de la qualité des vins néo-zélandais.
Les différents cépages de vin en provenance de l’Europe n’ont été largement introduits en Nouvelle-Zélande qu’à partir de années 1980. Il faut attendre les années 1990 pour que le Sauvignon Blanc et plus tard le pinot noir fassent leur apparition sur les tables internationales.
Depuis 10 ans, les néo-zélandais semblent développer un gout prononcé pour les vins secs, comme le Sauvignon Blanc, le Chardonnay, le Pinot Blanc ou le Pinot Noir.
670 DOMAINES VITICOLES : Il y a 30 ans, la Nouvelle-Zélande comptait moins de 100 domaines viticoles. Elle en compte aujourd’hui plus de 670 répartis entre le Nord et la région d’Otago. A l’origine, les domaines viticoles visent le marché local pour distribuer leurs vins mais rapidement, le gouvernement décide de lever les barrières commerciales à l’encontre des vins étrangers, permettant ainsi aux vins australiens d’accéder au marché néo-zélandais. Les viticulteurs décident alors de développer un réseau d’exportation efficace qui ne cesse de gagner des parts de marché sur les tables internationales.
En 1990, les exportations viticoles représentaient $ 18 millions, contre près de 2 Milliards aujourd’hui !
Les régions viticoles
- L’île du Nord :C’est dans cette île que tout a commencé. D’Auckland à Wellington, la capitale, on peut énumérer les vignobles de Northland, Auckland, Matakana, Kumeu, Waiheke Island, Waikato, Gisborne, Hawke´ s Bay, Wairarapa et Martinborough. 10 maisons à surveiller : Alpha Domus, Babich*, Craggy Range*, Delegat*, Kumeu River, Margrain, Schubert, Te Awa, Te Mata et Villa Maria*.
- L’île du Sud :Plusieurs vignobles sur cette île assurent la plus grande partie de la production du pays. En plus de Marlborough et de Central Otago, on trouvera aussi Nelson et Canterbury/Waipara. 10 maisons à surveiller : Amisfield, Churton, Clos Henri, Cloudy Bay, Felton Road, Peregrine, Rippon, Seresin, Tohu et Waimea.
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