Océanie
Présentation
L’Australie
Les premières vignes ont été implantées en Australie en 1788 par le capitaine Athur Phillip, en Nouvelles-Galles du Sud aux prémices de la colonisation britannique. Sur cette immense territoire, le vignoble s’est d’abord développé dans le sud-est et l’extrême sud du pays, dans des régions ensoleillées mais relativement fraîches.
En 1831, dans un soucis d’améliorer la production australienne de l’époque, l’écossais James Busby, le « Père fondateur » de la viticulture dans ce pays, ramenad’Europe – France et Espagne, principalement – des boutures de vignes notamment des boutures de Syrah. Dès 1860, cette variété deviendra d’ailleurs la plus répandue en Australie.
Après un développement assez calme, dû à des crises successives – Phylloxera, chute de la consommation, sur-production, etc. – l’Australie est obligé de repenser sa stratégie et prend, en 1990, un virage décisif en se tournant vers l’exportation. La demande étrangère explose et, de 1990 à 2007, la surface viticole du pays est triplée pour atteindre 175,000 ha de vignes, plaçant ce pays 4ème exportateur mondial.
L’encépagement en rouge est largement dominé par la Syrah qui a fait la renommée de ce pays. En blanc, c’est le Chardonnay qui tient la première place. Le vignoble australien se divise en 64 régions, réparties dans 7 états mais près de la moitié de la surface est concentrée dans la région historique de production de vin : l’Australie méridional « South Australia » qui comprend le très célèbre vignoble de la Barossa Valley.
Depuis 2008, l’Australie traverse une grave crise. Après plusieurs années fastes, les vignerons ont décidé d’un commun accord d’unir leur force et de revaloriser leurs productions dont l’image à l’étranger avait été quelque peu écornée par des années de production à outrance. Plus d’informations sur www.wineaustralia.com
La Nouvelle-Zélande
En 1819, la vigne fait son apparition sur le territoire néo-zélandais. Au commencement, c’est Jean-Baptiste Pompallier, missionnaire français qui sera le pionner de la viticulture dans ce pays. Dès son arrivée, en 1838, il créa le premier vignoble de l’île. Mais le développement de la production est de courte durée puisque le Phylloxéra se répand dès 1895 et que les deux guerres successives du début du XXe siècle inhibent toute progression de cette activité. Il faut alors attendre la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour voir la surface en production doublée.
Par la suite, le vignoble néo-zélandais continue doucement son expansion et c’est au début des années 2000 que les choses s’accélèrent d’un coup. En à peine dix ans, la surface cultivée triple grâce au succès mondial des Sauvignon blanc de la région de Marlborough.
Aujourd’hui, avec près de 35 000 ha de vignes, la Nouvelle-Zélande ne représente que 0,3% de la production mondiale mais le pays a réussi à se rendre incontournable à l’étranger en exportant 80% de sa production et en ne cessant de faire monter les prix.
Le vignoble se décompose en dix régions productrice de vin, chacune possédant une grande diversité de climats et de sols. Grâce à ces particularité pédo-climatiques, l’encépagement se spécialise. Les maturités entre deux régions peuvent, en effet, atteindre jusqu’à 6 semaines de décalage. On retrouve le Sauvignon blanc, le cépage roi, dans la région de Marlborough, le Pinot Noir dans la région d’Otago, région fraîche de l’île du Sud, et le Cabernet Sauvignon et Merlot dans l’île du Nord, notamment dans le vignoble de Hawkes bay. D’autres cépages progressent comme le Pinot Gris, le Riesling ou encore le Gewurztraminer.
Depuis le début, la Nouvelle-Zélande s’est concentrée sur la production de vin de qualité et, aujourd’hui encore, les consommateurs saluent unanimement la qualité exceptionnelle de ses vins, et plus particulièrement, les Sauvignon blanc néo-zélandais dont la notoriété n’est plus à faire. Plus d’informations sur www.nzwine.com